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isic 2eme année

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Message  puve5701 Dim 18 Sep - 16:07

Dans le cadre de ma deuxième année de formation d’Assistante Sociale à l’IRTS, j’effectue mon stage à l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF), au Service de l’Accompagnement Social et de l’Insertion (SASI). Durant ma période de stage, je suis accompagnée par une professionnelle diplômée d’Etat et de formation éducatrice spécialisée.
I. CONTEXTE INSTITUTIONNEL

1. UNAF
L’UNAF est une institution nationale chargée de promouvoir, défendre et représenter les intérêts de toutes les familles vivant sur le territoire français peu importe leur croyance ou leur appartenance politique.
Elle permet aux familles de s’exprimer, dans toute leur diversité, pour une politique familiale globale, innovante et forte.
Elle anime le réseau des 22 Unions Régionales des Associations Familiales (URAF) et des 99 Unions Départementales des Associations Familiales (UDAF), et les appuie dans leurs missions institutionnelles et de services aux familles.
2-Les UDAF

Une UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) est une institution chargée,, des mêmes missions que l’UNAF.
• But des UDAF :
 Elles représentent les intérêts des familles par leurs nombreuses représentations assurées par 25 000 délégués familiaux et mènent l’action politique locale et départementale en faveur des familles.
 Elles observent les besoins des familles.
 Elles développent et gèrent de nombreux services aux familles (exemples :MJPM : le service mandataire judiciaire à la protection des majeurs)
 Elles exercent la partie civile, Lorsqu’un procès met en jeu les intérêts de l’ensemble des familles, l’UDAF peut se porter partie civile dans des domaines tels que la discrimination, l’exclusion, la maltraitance, la sécurité, le non-respect des droits des usagers
Juridiquement indépendantes de l’UNAF, les UDAF ont, comme elle, le statut d’association loi 1901, sont reconnues d’utilité publique, et ne regroupent que des personnes morales.
En regroupant les familles adhérentes aux associations nationales ou départementales, l’UNAF et les UDAF ont pour objectifs essentiels la défense de l’ensemble des intérêts matériels et moraux, soit de l’ensemble des familles (mouvements à caractère général), soit de certaines catégories d’entre elles (mouvement à caractère spécifique).
3-Au Niveau Local/UDAF de la Moselle
L’UDAF de la Moselle exerce naturellement l’ensemble des missions conférées à l’Institution familiale par la loi. Elle a, pour sa part, particulièrement investie dans cette démarche, en acceptant de conduire, soit pour le compte de tiers (Etat, Conseil General, CAF) soit de sa propre initiative, un nombre significatif de services ou d’actions à dominante sociale et familiale.
Depuis sa date de création, le 10 novembre 1945, l’UDAF œuvre à être présente sur trois champs principaux :
 La protection de la personne
 Le logement
 L'insertion sociale
Ces champs d'intervention correspondent à trois problématiques essentielles dans la vie des familles. C’est ainsi que différents services exercent des missions très différentes.
4-Le SASI
• Origine du SASI
Le SASI est l’ancien service « suivi général RMI et de l’accompagnement au quotidien ».
Ce service, créé en 1990, a été rebaptisé en septembre 2009 suite à la promulgation de la loi portant réforme du Revenu Minimum d’Insertion (RMI) et créant le Revenu de Solidarité Active (RSA) en date de décembre 2008, précisément 20 ans après la loi sur le RMI. En remplacement du RMI et de l’API, le RSA a pour finalités l’accès à l’emploi et la reprise d’activité professionnelle. La nouvelle loi est entrée en vigueur le 1er juin 2009.
LE RSA est financé par le Conseil Général, dans le cadre des lois de décentralisation. Les Conseils Généraux ont entre autres les missions d’insertion des personnes défavorisées, ainsi que la mise en œuvre de la loi sur le RSA (et précédemment sur le RMI). La convention entre le Conseil General et l’UDAF est annuellement redéfinie.
• Missions du SASI
 Les suivis individuels de bénéficiaires du RSA
Favoriser l’insertion sociale et professionnelle des 5143 bénéficiaires du RSA, par un accompagnement individuel, afin de les aider à surmonter les difficultés qu’ils sont susceptibles de rencontrer dans différents domaines (le logement, la santé, les problèmes budgétaires…) et faciliter, à terme, l’accès à l’emploi.
Les formations des travailleurs sociaux en charge de cette mission sont diverses : Assistant Social, Educateur, Conseiller en Economie Sociale et Familiale (CESF). Les bureaux se situent à Queuleu.
 Mise en œuvre d’action collective
Développer des actions collectives, visant à résoudre les difficultés repérées dans la vie quotidienne et portant plus précisément sur les domaines du budget familial, de l'hygiène, de l'alimentation, des droits et démarches, de l'éducation des enfants, du logement, des loisirs, de la lutte contre l'illettrisme, de la promotion de la santé...
Leurs objectifs est de rompre l'isolement, recréer du lien social et permettre une insertion sociale durable. Conjointement animées par un CESF et des bénévoles (Secours Catholique, Equipes Saint Vincent...). Les coopératives alimentaires, quant à elles, sont des actions plus spécifiques visant à aborder l'équilibre alimentaire et la gestion budgétaire.
Exemples d’actions collectives menées par le CESF: « Module Budget », « Coopérative d’insertion », « retrouver du tonus ».
Les bureaux des CESF travaillant autour des actions collectives se situent au centre-ville de Metz.
• Professionnels
L'équipe du SASI est composée d'un directeur de service, de cinq chefs de service, de travailleurs sociaux ainsi que de secrétaires.
II. ACTION COLLECTIVE EXISTANTE
Dans le cadre des consignes relatant une réflexion concernant une ISIC, j’ai choisi de me rapprocher d’une professionnelle de formation CESF, travaillant à l’UDAF au service SASI, dont les missions sont différentes de celle de la formatrice terrain, mais s’exerçant auprès d’un public similaire. En effet, cette CESF anime des actions collectives sur le même secteur géographique que celui sur lequel la formatrice intervient en suivi individuel. Je l’ai suivie dans le cadre de son travail exclusivement lors de l’action collective : COOPERATIVE du quartier Z.
1-Coopérative d’insertion.
• Historique
Après la guerre, dans les années 50, furent construits des appartements pour les petits fonctionnaires de la ville (ex : éboueurs), qui étaient alors logés à très faible coût de loyer. Cette caractéristique est toujours perceptible à ce jour dans la mesure où ces logements sont restés à loyer modéré. Petit à petit, des ouvriers étrangers arrivèrent au sein de ce quartier.
Durant les années 80 une CESF a observé le quartier Z dégradé, laissé à l’abandon. Celle-ci s’est beaucoup impliquée au sein de la ville.
A ce moment, aucun revenu minimum n’était instauré. Aussi, les associations caritatives (Secours Populaire, ESV, Secours Catholique, Croix Rouge, …) étaient présentes et distribuaient des bons pour l’achat d’alimentation aux ménages nécessiteux. Ce fonctionnement suscita un certain nombre de questionnements et engendra une réflexion conjointe entre les CESF et les Equipes Saint Vincent. L’image du puits sans fond est ressortie ainsi que le « non éducatif » et le terme d’assistanat .Les personnes qui reçoivent des bons alimentaires sont certes nourries, mais mangent-elles équilibré ? Cuisinent-elles ? Achètent-elles ce qu’il faut ? Sont-elles informées sur les risques alimentaires (produits périmés, cholestérol, obésité…) ?
« Manger », « se nourrir », « s’alimenter », « consommer », tant de termes pour désigner l’acte alimentaire. Geste souvent automatique qui rythme nos journées. Dans une société où l’équilibre alimentaire devient la norme, on peut se demander comment faire entre le manque de connaissances, d’envie et l’isolement ? Ce n’est pas si facile lorsque l’on est seul avec peu de revenus. Cependant il est possible de s’en rapprocher par une approche collective mettant en avant les échanges de savoirs.
Grâce à la volonté commune aussi bien d’associations que d’institutions et de travailleurs sociaux, la COOPERATIVE d’insertion (COOP) a été mise en place dans le quartier Z, en 1985. Les financeurs sont le Conseil Général (1/3), et la Caisse d’Allocation Familiale (2/3).
Les personnes étaient orientées par les Equipes Saint Vincent (puis par les Assistantes Sociales).
• Descriptif de l’action collective existante
OBJECTIFS DE L’ACTION :
-Lutter contre l’isolement en permettant de rencontrer des individus,
-Valoriser les personnes par des échanges de savoirs et savoir-faire.
-Acquérir des connaissances culinaires et relatives à la gestion du budget,
-Apporter une aide financière en donnant accès à des produits à moindre coût.
PRESCRIPTEURS :
Afin de participer à ces actions, il est nécessaire, au préalable, que la famille ait été orientée vers ce service. L’orientation peut être proposée par les assistantes sociales du Conseil Général et les travailleurs sociaux de l’UDAF et s’effectue au moyen de fiches de prescription.
Les problématiques repérées par les prescripteurs concernent : L’isolement social, le Mal être, l’hygiène, l’image de soi, Problème de santé physique, dépendance à un produit dont tabac, Garde d’enfants, Logement, Gestion budgétaires, Mobilité.
PARTENAIRES :
Les partenaires sont le Conseil Général, les Assistantes Sociale la cellule d’Appui, l’UDAF SASI, les Equipes Saint Vincent, le centre Social du quartier Z (lieu de partage et d’échange), le comité de quartier (personnes qui se regroupent afin de rendre son quartier plus vivant).
PUBLIC :
A cette action collective sont présentes quinze femmes, tous bénéficiaires du RSA, ayant des freins à l’accès à l’emploi repérés par les prescripteurs. Les origines de ses personnes sont très diverses (ex : maghrébines, turques, françaises, tziganes).
Les personnes qui participent à l’action collective reçoivent un bon d’achat lié aux présences de chacune. Ce bon est distribué par une bénévoles des Equipes Saint Vincent chaque trimestre. Il permet d’acheter uniquement de l’alimentation (au Simply ou Leclerc Express dans le quartier Z), or les femmes du groupe ont la possibilité d’épargner leurs bons (cela peut servir à payer à la fin de l’année une facture importante). La valeur d’un bon représente 15 euros par présence.
LIEU :
Salle, mise à disposition par le centre social et se situant au sein du quartier Z, ce lieu est desservit par les lignes de bus de la ville. L’enceinte comprend un coin cuisine collective (avec four, casseroles plaques de cuisson évier..), et une grande salle lumineuse avec tables et chaises.
PERIODE :
Les bénéficiaire peuvent accéder à cette action une fois par semaine, le mardi de 9h à 11h30 pendant un an (renouvelable une fois si l’intérêt et la motivation sont présents).L’action débute en janvier et s’achève en décembre. Pendant les grandes vacances scolaires l’action est interrompue.
CONTENU :
L’animation comprend des séances de cuisine, ce qui englobe, les ateliers de démonstrations culinaires avec dégustations, les échanges de recettes entre les participantes, et les informations sur l’intérêt nutritionnel du plat et sur le prix de revient.
La CESF anime aussi à l’aide de jeux pour exemple, j’ai pu assister à une séance intitulé : jeu : « maladie cardio-vasculaire », jeu instructif et formateur. Aussi, elle donne informations sur des thèmes précis et quelque fois utilise la pratique pour illustrer, en effet nous avions pu faire des exercices sur le thème du stress. Les femmes se sont aussi montrer enthousiastes pour une séance de bricolage, décoration et fabrication d’arbre de Pâques.
De plus une séance de cuisine avec les enfants a été organisé pendant des vacances scolaires, sur ce temps les enfants ont pu eux même apprendre à cuisiner sous la surveillance de leur maman. Une sortie est prévue, il s’agit pour celle-ci d’opter pour un moment de détente et d’ouverture sociale.
III. REPERAGE DE LA PROBLEMATIQUE DU GROUPE
Dans un premier temps, lors de la première séance, a été utilisée la méthode du « photo langage ». Après l’énoncé de la question : « Qu’attendez-vous de la coopérative ? » par la CESF, les femmes devaient, à l’aide de deux photos dire comment elles « ressentaient » la coopérative. Les photos étaient disposées sur la table, il n’y avait plus qu’à choisir. Chaque membre du groupe a choisi individuellement une photo, celle qui lui « parle » le plus. Ce choix s’est fait dans le silence, par le regard et dans une limite de temps. Je me suis aperçue que les images qui ressortait le plus étaient relatives à la beauté, aux soins (photo d’ongles parfait, photos d’une esthéticienne, photo d’une bouche maquillée, photo d’un top model en maillot de bain, photo qui représente une seringue médicale.
De plus, au cours des séances, j’ai entendu plusieurs fois des phrases relatives au même sujet et sortant de la bouche des femmes du groupe telles que : « j’aimerai aller chez l’esthéticienne mais c’est trop cher », « moi, je suis incapable de prendre soin de moi », « mon fils me dit toujours que je devrais prendre soin de moi, j’aimerai bien lui montrer que je peux mais je prends jamais le temps », « moi, je te donnerai un remède pour que tes ongles soit durs ».
Ensuite, j’ai remarqué que, n’étant pas sensibilisée à l’hygiène des mains, au départ, l’intérêt du lavage de celles-ci a été expliqué à plusieurs reprises, afin de garantir une bonne hygiène dans la préparation culinaire.
L’évaluation individuelle des situations de chaque membre du groupe a été la première étape pour faire apparaitre une problématique commune.
IV. ANALYSE DE LA PROBLEMATIQUE
Ayant repéré au sein du groupe plusieurs problématiques, j’ai décidé de m’investir dans un travail d’intervention sociale d’intérêt collectif en proposant un projet.
J’ai commencé par me demander pourquoi c’était un problème, or, des questions me sont survenus : Est-ce que ses femmes ressentent le besoin d’améliorer leur image de soi ? Sont-elles informées sur l’hygiène ? (Pourquoi il est important d’avoir une bonne hygiène, connaissent-elle les risques ? les maladies ?) En parlent-elles avec leurs enfants ? Auraient-elles envie de partager leurs connaissances ? Comment favoriser l’intégration sociale après avoir repéré ces problématiques ?
Pour ma part, je pense que le lien entre l’image de soi et le rapport social est intéressant et pertinent dans ce cas. En effet prenons l’exemple d’un entretien d’embauche, l’image qu’on a de soi se relie à la confiance en soi.
Je souhaitais favoriser l’échange dans le groupe, travailler autour de l’image que les femmes ont d’elles, leurs connaissances sur certains sujets (le rapport entre l’argent et l’alimentation, faire prendre conscience de l’intérêt des consignes d’hygiène …), l’entente du groupe.
Chaque personne est différente, or, le groupe peut être signe de motivation, de force, et de dynamisme. Il est donc important de mobiliser toutes les personnes pour faire émerger, lors des échanges en groupe, les potentialités de chacun.
Il m’a paru évident en assistant à plusieurs séances de la COOPERATIVE Alimentaire que les contraintes qui aurait pu être présentes seraient : la non- participation de certaines femmes, la timidité, les absences, le manque d’intérêt et la barrière de la langue.
V. FINALITE
La finalité de cette action est de faciliter, à terme, l’accès à l’emploi des bénéficiaires du RSA
VI. OBJECTIFS DE CHANGEMENT
OBJECTIFS GENERAUX :
. Favoriser le lien social au sein du quartier Z
. Augmenter l'estime de soi des bénéficiaires de l'action
. Emettre des informations
-Echanger sur des pratiques de vie, sur des savoirs faire, faire avancer l’autre
OBJECTIFS OPERATIONNELS :
. Apprendre à prendre soin de soi en dépensant peu
. Appréhender la gestion d'un budget en lien avec une dépense « pour soi ».
VII. PROPOSITION D’ACTION
Après avoir fait part de mes objectifs à la CESF de l’UDAF, j’ai appris qu’une séance serait dédiée à mon ISIC, et pourrait être animée par moi-même.
Dans un premier temps, je me suis demandé comment aborder le thème de l’hygiène, en effet, pour exemple : il est difficile de dire que l’autre « sent mauvais », il est surement infantilisant de dire aux femmes directement qu’il faut se laver les mains. Le plus dur pour moi, a été de trouver la pédagogie adaptée pour sensibiliser le groupe face à ce problème. Je me suis donc posé les questions nécessaires pour un éventuel plan : Faut-il aborder ce thème en parlant d’une problématique à laquelle tout le monde est confronté (ex : les distributeurs de banque, les billets de banque sals).Faut-il aborder une partie positif en premier lieu pour avoir une attention particulière? Comment vais-je pouvoir mettre en pratique les informations que je vais donner ? Il m’a été important de relier hygiène et amélioration de l’estime de soi pour créer un dynamisme au vu de l’intérêt des femmes et pour favoriser des échanges de pratiques de vie.
Il m’a paru utile de couper mon intervention en deux temps, un temps « partage d’information » et un temps « pratique » pour garder l’attention du groupe ainsi que pour expliquer mes informations et transmettre des astuces pour que l’objectif puisse perduré.
Premier temps : Partage d’information :
Dans les informations données j’ai souhaitais aborder l’hygiène en commençant par les différents rôles de la peau (ex : rôle de barrière protectrice) car la peau est souvent considéré comme organe simple et sans but (Conseils donnés par une aide-soignante).De plus, il m’a semblé utile d’aborder les maladies de la peau les plus courantes pour informer sur les risques (microbes, bactéries) ou pour faire prendre conscience de l’importance de l’hygiène. J’ai trouvé important de mettre en avant les maladies qui peuvent être liées au stress car beaucoup d’entre elles sont stressées. Ensuite au vu de l’intérêt des femmes pour des astuces de beauté j’ai prévu un temps pour l’échange de « trucs et astuces » pour prendre soin de sa peau.
Deuxième temps : Côté pratique :
Enfin, Sachant que les femmes ressentent l’envie de prendre soin de soi (choses entendues) je me suis demandé comment mettre en place « une partie pratique » sur ce thème, et qui rentrerait dans le cadre des missions conférées au service, et dans le cadre de la problématique repérées. Il m’est ensuite venu l’idée des soins « maison », « remède de grand-mère », ces soins pas chers, vite fait, et naturel dont les ingrédients sont courants en magasin. Pour créer une animation basée sur ces soins j’ai dû faire beaucoup de recherches sélectives (internet, livres, entretien avec une esthéticienne).
J’ai retenu à la fin de cette recherche un blanchissement d’ongle, un gommage, et un masque. Ces soins ont été faits lors de la séance par les femmes eux même, sur leurs mains.
Pour que l’objectif de la séance perdure, j’ai trouvais intéressant de récolter des échantillons gratuit de gel antiseptique à la pharmacie.
VIII. L’EVALUATION
Lors de l’annoncé du déroulement de la séance, j’ai remarqué que les femmes étaient impatientes d’essayer les soins des mains, le côté pratique. Les informations que j’ai donné sous formes de questions (questions pour la plus part ouvertes) ont favorisés l’échange. Les bénéficiaires ont été surprises par les différents rôles de la peau, pour celles-ci la peau existait mais cela s’arrêtait là. Lorsque j’ai abordé les problèmes de peau, il y a eu beaucoup d’échanges par rapport à leur vécu (enfants, petits-enfants, sœur …) j’ai ressentis qu’il était important pour elles de savoir comment on pouvait guérir certaines maladies de peau. J’ai pu constater que lors de l’énoncé des « trucs et astuces » les dames étaient attentives, et qu’elles ont remarqué elles même qu’elle avait du changement à faire dans leur quotidien. En effet, il est sorti de la bouche de certaines femmes les phrases suivantes : « je fais tout à l’envers », « je fais ce qu’il ne faut pas moi ».En ce qui concerne le soin des mains il est ressortis qu’elles étaient contentes de « savoir-faire » des soins à bas prix et naturels : « au moins, ça s’est presque gratuit », « vu le prix je peux le faire à mes filles et à moi ».Je me suis aperçu que des femmes devait traduire quelques mots à d’autres femmes car elles ne comprenaient pas quelques mots.
Pour ma part, je pense que cela était utile, de mettre une action spécifique en place, afin de tenter d’assurer une bonne hygiène de vie de ce public. Mon enquête de terrain m’a permis de cerner beaucoup mieux les caractéristiques de ce celui-ci. Il m’a paru complexe, au début que le projet s’inscrive dans une réalité sociale où il faut articuler la solidarité et la modernité, la qualité de vie et le bonheur partagé, la création de liens sociaux et l’efficacité économique, les besoins individuels et l’intérêt collectif. Par la suite j’ai compris cela a pris tout son sens. Ce projet ne se contente pas de lutter contre l’exclusion mais, favorisent l’intégration sociale.
Voici ci-joint ma trame de mon animation.













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Date d'inscription : 18/09/2011

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